Salut, les anciens...

Salut, les anciens et les nouveaux, je suis Sébastien, petit-fils de fredhongrie, l'un des fondateurs du Fort de France!
J'ai eu un mal fou à vous rejoindre, vos cerbères m'interdisant toute entrée car ils avaient gardé, dans leur registre, les coordonnées du grand-père  

Bon, je me présente, mon grand-père, Fred, avait acquis une indéniable notoriété en 1604, comme Secrétaire Général et fondateur du C.S.L., puis, saoulé par les permanentes dissensions des conf. du Lys, il se retira pour une ile isolée, devenant, néanmoins, l'une des toutes premières personnalités et régulièrement, la première, du milieu des corsaires de la Caraïbe..
Entre temps, il avait épousé une jeune dame issue de la bonne bourgeoisie martiniquaise, lui fit un fils ( le seul enfant officiel, mais pour les autres ...), puis, selon la légende se se fit ermite, mais menant grande vie en compagnie de jeunes créoles frivoles, grace à son butin.
Bref, Mon père, plus tenté par le commerce que l'aventure et disposant d'une confortable partie de l'héritage, se lança dans le commerce maritime et y fit fortune, surtout après avoir épousé la fille d'un richissime armateur bordelais, dont il fit son associé.
Je fut envoyé, dés l'age de 14 ans, à Bordeaux, chez les cousins, pour y apprendre les secrets des négociations commerciales, la tenue des registres comptables, embarquer sur les navires pour vérifier leur route et contrôler les chargements et déchargements à quai.
Cela ne me plaisait pas trop, hormis le grand large, mais j'y fis mes armes et puis le temps passa, et j'eu une rumeur de fiançailles, l'une des cousines bordelaises, aussi large que haute, de plus velue, avait émis l'idée de devenir mon épouse, idée immédiatement acceptée tant par sa famille que la mienne   
Il était temps de partir, l'idée de fonder une famille, surtout avec cette fille, me donnant des frissons.
Je pris le premier navire de la compagnie en partance pour la Caraïbe et débarqua, discrètement, à Grenada, le chef de comptoir étant un bon ami ....

Salutations mon jeune ami, je suis Jacques de Plouabalay, co-fondateur du Conseil Supérieur du Lys avec votre très respecté grand père, qui en fut le premier secrétaire général, et son successeur à ce poste.
Fredhongrie fut toujours parmi nous l'homme de dialogue, de concorde et de justice : corsaire solitaire et indépendant, par son seul prestige il fut le grand artisan de l'union des corsaires français en 1607, union qui apporta son lot de victoires et établit le début de la domination française. Au milieu de tant de victoires, lui seul gardait la tête froide et au lieu de se glorifier de l’œuvre accomplie, allait toujours traversant les Caraïbes pour défendre un port français isolé, accomplir une négociation, une mission diplomatique ou militaire. Quand il se retira des affaires, sage respecté de tout le Lys, son prestige diplomatique et son génie de la concorde nous manquèrent gravement.
En mémoire de notre cher Fredhongrie, que pouvons nous faire pour votre service, cher Monsieur ?